mardi 18 août 2009

Muse urbaine.

Le métal hurle sous la pâleur lunaire,
Et le bitume sans fin s’affaisse et crache et crie
Sur le clocher du silence.
Mortels immeubles reliés métros merdiques,
Les portes blindées baffent violente Potence.
Sainte absinthe absente santé.
Pisseuse vinasse de l’Espoir émacié.
Chaos/tapin/surin
Aiguilles battant pavé - tiède horreur rasée.
Terreur nonpareille d’un hangar désaffecté...
This is my muse !
Plume sang-encre maculée machette,
Poésie de la chair assumée.
J’écris le Noir, la Ville et le Froid :
Je pleure, ris, jouis, vomis,
Seul juge-maître de ces lignes.

1 commentaire:

Cha a dit…

Sister-Oïne réécrit ? Je suis conquise par les sonorités. En effet les vers plus longs d'un ou deux mots ont des airs de lente mélodie au milieu des battements de tes jets d'idées. Ma vision des choses disons. Par contre, j'ai comme l'impression d'une chute plus lourde... Sans trop savoir pourquoi. J'ai peut-être trop lu le poème d'origine. Il faudra que je m'y accomode.

Bonne soirée Coco, toujours autant de plaisir à te lire ! ;)