Chaque nuit je cours
Fuyant la barque en approche.
Le regard vert du vieillard
Braqué sur la foule honteuse
Son bras se lève et me désigne :
C’est mon heure.
Je le vois et supplie
Mais il se déverse en moi
Riant de ma peur
Emporte mon âme
Et projette l’horreur…
Alors il roule et chute à mes pieds.
Je ramasse les débris du rêve,
Le verre tranchant-présent.
Peut-être une autre nuit ?
Ce soir je ne te paierai pas
Car je meurs mais me bats.
Infâme Charon,
Promêtheús absinthique !
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