vendredi 12 novembre 2010

Carrières.

Ici la peur me fuit,
Angoisses abolies.
La ville cède :
Crasse d'un bitume, rouille du sang, seringues impatientes...
Exilées.
Sous-Terre, le ciel menaçant
Me protège cependant.
Ah mes pleurs ! Mes folles terreurs
Refluent tandis qu'affleurent
Les splendides heures !
Quand le noir des carrières soudain m'éclaire
Je respire et je vis !
Discrètes lueurs, sueur d'effort retrouvée,
Je ne cherche plus l'Oubli
Et me souviens du bonheur.

1 commentaire:

Kk-Man a dit…

Terrible mon gars.
J'ai adoré, continue !