dimanche 28 novembre 2010

Il pleut.

Elle m’appelle, la battante
Claclaclaclaclac
Entre et me lave,
Assomme l’hérésie !
Elle frappe sans crainte
Les chairs ouvertes
Turgescentes dérangées
La Terre souillée
Ceux qui pleurent
Brûlent et vivent,
Et nous coulons avec elle.
Quel est ce bruit ?
La mitraille d’un ciel gris
Morne et terrible
Éclate en sanglots.
J’ouvre grand les bras,
J’accueille en mon sein
Cette femme étrange
Amante infertile
Qui blesse et nourrit
Les cultures ou les hommes.
Déjà la nuit se termine…
Cesse de taper si fort, je suis éveillé !

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