mardi 1 juin 2010

Peine à perdre.

Il crève ! Putain il crève ! Oh, quelle merde… Il a vomi sur la table et il tremble.
Ca saigne ? Oui.
On ne le regrettera pas, quelle chance pour lui !

La vider Elle, pour se vider soi-même.

Innocent joueur, je respire et je chute. Le rêve s'exile, l'astre se vide et l'Homme frappe le sol : ramper maintenant ! Pour ne pas vivre. Scotché plié aspiré-aspirant ; le bitume fond dans la main, colle, sèche et retient. Un cerveau sur le bord de la route est saturé. La rouille s’accumule ronge-songe inéluctable de la lutte abandonnée mais...
Qui est-elle ? Ces cheveux… Peu importe elle a fui.
Le Corps ploie sans comprendre. Lorsque toutes tes absurdes amputé scarifications violences perfusions chimiques trépanant rouge coule rempli pompe sang-brune pure bonne toujours éternel Edelweiss d’endorphine…
J’urine de bonheur, le pur camé enfant sénile se colle de l’intérieur. Couler s'alourdir : se relever c’est la mort. Suffoquer, l’eau au-dessus de…
Non partez, vous n’aurez rien !
Impuissance et cause perdue ! Haha, qu'importe ?
Reste à terre et oublie-moi, laisse nous fondre.

1 commentaire:

Unknown a dit…

On croirait du Palahniuk :p